Choix Mode du jour :


Nous sortions du théâtre du Rond-Point, où nous étions allées voir « La Divine Miss V. », excellente pièce sur Diana Vreeland, l’iconique rédactrice en chef du Vogue US fin des années 60.

Marilou n’a pas tari d’éloges, tout au long du chemin qui nous menait au Mini Palais où nous avions décidé de dîner. Je savais qu’elle avait une forte tendance à idolâtrer ces femmes, connues essentiellement d’un public (très) averti (=modeux) mais qui ont plus que fortement contribué à la culture artistique depuis les années 50 et d’une certaine façon à l’indépendance des femmes (je vous fais là un très court condensé de son exposé) : Diana Vreeland, Hélène Lazareff, Anna Piaggi dont elle connaît la bio par cœur, Amanda Lear… ça va, je plaisante !

Une fois installées, quand elle a enfin eu dit tout ce qu’elle avait à dire sur la divine Miss V., elle a décidé de me parler de ses problèmes du moment.








Plus de détails s’imposaient.
Le week-end précédent, Marilou avait passé la nuit chez Alban. Réveillée avant lui, il lui fallait absolument un café. Elle n’a pas jugé utile de s’habiller pour passer 2 minutes dans la cuisine, et alors qu’elle trônait devant la Nespresso en string et caraco de dentelle La Perla, Jean-Rémi (le fils d’Alban pour rappel – Ep ??) a débarqué, suivi de près par son actuelle petite amie, la remplaçante en quelque sorte de Cécile.
Marilou était donc à moitié à poil dans la cuisine du 145 m² rue Jacob de son petit ami quarantenaire, tentant de trouver une quelconque contenance face au fils de celui-ci, en caleçon laissant deviner toute la vigueur de son âge, et de sa copine, nue comme un ver. Elle a malgré tout gardé son sang froid, leur a tranquillement dit bonjour, a attendu que le dernière goutte se soit écoulée dans sa tasse Alessi puis a pris la direction de la chambre.
La situation n’étant pas encore assez cocasse, alors qu’elle passait devant la porte d’entrée, on a sonné. Prise de cours, les fesses à l’air, elle s’est retournée vers Jean Rémi qui la matait allègrement rejoindre la chambre de son père.



J’écoutais ses péripéties le sourire aux lèvres.


Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire