Ep. 5 : Week-end au vert 2/2

Un week-end au vert, c'est , sauf erreur de ma part, un week-end à la campagne, mais à la mer ça marche aussi mais "week-end au bleu" c'est moche et on ne le dit jamais ; donc à l'air pur, disons, loin de la pollution de Paris et des tracas de notre vie quotidienne. Un week-end de repos du corps et de l'esprit. Donc dès l'introduction, je vous le dis : j'ai très mal choisi le titre des épisodes 4&5 pour ce week-end qui n'a rien ni de pur, ni de reposant, ni pour mon corps, et encore moins pour mon esprit.

Tout le samedi a été aussi comateux que le début de journée. C'est terrible à dire, mais je pense qu'on commence à vieillir le jour où l'on finit ses études. C'est vrai, tant qu'on est étudiant, on est capable d'enchaîner journée de cours (où l'on est certes rarement à 100% de ses capacités) + préchauffe + soirée + 1h au lit + rejournée de cours + sieste de 2-3h + resoirée...
2 ans plus tard, en tant que travailleur émérite, le couchage à 3-4h du mat' est expressément réservé à la nuit du 1er de l'an, et généralement on a fait la sieste tout l'après-midi du 31 ; ou à tout autre évènement majeur comme le mariage de sa soeur, pour lequel on prend son vendredi et son lundi, on n'a plus 20ans!
On en a à peine 25 et on est vieux avant l'heure.

Aussi, quand ça arrive comme ça, à l'improviste, on se dit qu'on va mettre 3 jours à récupérer.

Et pourtant quel bonheur ça a été de revenir de la plage à 8h du mat', de prendre un petit-déjeuner dans le 1er bar ouvert, puis de rentrer, et se coucher.

Dans l'après-midi, j'ai retrouvé Raphaël, pour aller boire un verre, sans alcool.

Dès que je l'ai revu, sobre, j'ai pu confirmer qu'il me plaisait énormément.
Et pourtant, j'ai fait la difficile ; après tout, j'étais venue avec Laurent, cela aurait fait mauvais effet de le laisser en plan, non ? Non, je sais, je suis souvent ridiculement polie. Je ne sais pas ce qui m'a pris.
En fait, si : il m'a pris que devinez quoi... je ne me suis pas sentie prête!

Il va vraiment falloir que je travaille sur ça. Qu'il y a 8 mois je ne me sois pas sentie prête à me fiancer, ça peut se comprendre. Mais qu'aujourd'hui, après 8 mois de célibat total, je ne me sente pas prête à sortir avec un type servi sur un plateau en argent... c'est comme si j'étais bloquée. En mode indécision. Mode à la con.

Je voulais le revoir, repasser un moment aussi hors du temps que la veille, mais j'ai prétexté une "obligation" et suis retournée finir mon week-end avec Laurent, en bonne cousine. Dire que j'ai osé utiliser cette histoire de petite cousine!

Malgré la distance du vendredi soir, j'ai passé la fin de journée du samedi avec Laurent, puis la soirée, puis la nuit...



... puis le dimanche matin...


... puis, dimanche après-midi, nous devions aller faire du golf. C'est lui qui m'a appris à jouer il y a quelques années. L'idée me plaisait.
C'est alors que mon téléphone a sonné. C'était Cécile. Il fallait que je rentre immédiatement sur Paris, elle ne pouvait pas s'occuper de Marilou toute seule...

J'ai pris le premier train ; c'est une fois seule que j'ai réalisé que malgré sa raison dramatique pour Marilou, l'appel de Cécile m'était bénéfique. Laurent a été une très mauvaise idée, passer trop de temps avec lui en a été une pire. Mais partir pour Trouville a été l'occasion de rencontrer quelqu'un de nouveau, quelqu'un d'attentionné, de simplement gentil, quelqu'un dont j'ai besoin, là, de suite dans ma vie...
Et que je laisse filer.(je ne peux pas même me rappeler si je lui ai donné mon numéro de téléphone...)

Choix musical du jour :

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