J’étais réveillée depuis une heure et savais pertinemment qu’ils étaient tous les 3 à m’attendre dans la cuisine pour « savoir ». En descendant l’escalier, je les entendais bavasser. Coïncidence, quand j’entrai dans la cuisine, ils se sont tu.
La veille, étant tombée sur Laurent, j’ai d’abord accepté de m’isoler avec lui quelques instants ; je n’avais plus répondu à aucun de ses messages depuis le « week-end au vert », il était en droit de demander des explications.
Puis de fil en aiguille, on a pris un verre, deux, d’autres… pour finalement s’éclipser ensemble au resto. Et finir la soirée.

Par la suite, il avait entendu dire que ses potes seraient dans le coin ; et puis, comme j’aime bien boire de la bière avec lui en matant les filles à la terrasse des cafés (sauf que moi, c’est pour observer comment elles sont habillées), il s’est décidé à venir.
Ce matin-là, attablé avec Cécile et Marilou derrière un pot de Nutella, acteur à part entière de l’interrogatoire, il avait l’air parfaitement à l’aise.
Curieux comme des pies, ils m’ont accablée de questions. Ils voulaient, selon leurs propres mots, « comprendre ».

Là, je leur parlais de Raphaël, dont je connaissais, à force de dîner, les goûts culinaires par cœur. Mais du reste…

Du coup, je leur ai détaillé, puis carrément montré ce que je portais.




En fait, j’étais tellement vexée que je n’arrivais pas à répondre (ça fait souvent ça, c’est toujours hors propos qu’on trouve la répartie idéale !).



« Salut ! il fait un peu froid, non, ce matin ? »
… j’ai cru que Marilou allait la mordre.
Je devais vraiment retourner me coucher.
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