La soirée de la veille avait été trop éprouvante (oui, bon, dans ma solitude aoutienne parisienne, tout se vivait puissance 1000), je devais parler à quelqu’un.
Là, il y a eu un silence, genre soupir de déception.
Oui, comme ça au moins, c’était clair. Il m’avait fallu ce coup de fil en Grèce pour réaliser que je n’étais pas du tout, mais alors pas du tout amoureuse de Raphaël.
Après les 20 minutes passées l’avant-veille avec l’Espagne, voilà que j’amorçais une demi-heure de communication avec la Grèce. Mes non-vacances allaient finir par me revenir aussi cher que si j’étais partie !
Et elle avait raison. Pourquoi je ne tombais pas amoureuse de Raphaël ? Pourquoi est-ce que je le jugeais si durement ? et pourquoi n’avais-je pas répondu « moi aussi, je t’aime » ? Tout le monde dit « Je t’aime » comme ça, sans raison. C’est pas un engagement non plus, ce sont juste 3 mots.
Avec mon « merci », je venais de rendre les choses tellement plus compliquées.
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2 commentaires:
il nous manquerait pas un épisode par hasard... celui-là meme où raphael lui dit "je t'aime" et qu'ils dinent avec le spotes?? genre..? j'ai un peu du mal sur la transition (meme si j'ai bcp de mal tout court en ce moment!)
Non, il ne manque rien.
Il est temps de moins parler de Juliette...
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