Ep. 22 : Vive la rentrée!

Wouhouh ! ça y est, c’est la fin du mois d’août, tout le monde rentre de vacances, je n’ai plus de place assise dans les transports, le métro repue la sueur à outrance en fin de journée, mais je m’en fiche : je ne suis plus seule.
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En revoyant les filles, je leur ai fait la fête comme un petit chiot. J’étais tellement contente que je me suis extasiée sur leur bronzage, j’ai regardé quelques photos avec plaisir, j’en redemandais même… généralement, je suis d’une jalousie maladive, mais là, j’étais juste heureuse.C’était reparti pour les détails de ma vie sentimentale. Qui se sont soldés par un :Remarque très déplacée, je sais.Facile à dire. Mais qu’est-ce que j’allais bien pouvoir lui raconter ? La fuite en avant, ma spécialité : toujours remettre à demain ce que j’aurais pu faire aujourd’hui, mais bon, comme c’était pas très sympa à faire, ben j’ai reporté.Pouf ! elle était partie.
Moi, j’tais persuadée que ce n’était pas lui… Si ça avait été lui, elle l’aurait dit, elle nous parle toujours de quand il est là, où ils vont, ce qu’ils font blablabla. Pourquoi elle n’aurait pas clairement dit qu’elle passait ses vacances avec lui ? Et bien parce qu’il s’agit de quelqu’un d’autre. Elle a une relation en douce, elle sait qu’on va émettre un avis critique sur cette personne quelle qu’elle soit (alors que franchement, on est très ouvertes et objectives comme filles avec Cécile), alors elle verrouille l’information.Elle me regardait les yeux écarquillés, feignant l’incompréhension. Et pouf ! elle était partie.
Non, mais où allait-on ?! D’où se mettaient-elles à ne plus me parler de leur vie privée ? De toute façon, même du bureau on n’en parlait plus.
J’étais terriblement vexée.

En avaient-elles marre ? Oui, ce devait être ça : j’avais tellement parlé de moi ces derniers temps que je les avais saoulées de mes paroles. Véritablement saoulées, sans second degré, elles en faisaient une crise de foie.

Ok, je n’avais plus qu’à ne plus rien raconter. A la question « ça va ? », je répondrais un banal et poli « Très bien, merci ». Plus de détail, plus de pleurnicheries, plus de remise en question, plus d’apitoiement, plus rien.

Nos conversations allaient devenir d’un ennui pas possible…
Et si je ne leur parlais plus à elle… à qui allais-je me confier ? Alex se fiche royalement de ma vie, Julien a un quotidien déjà tellement compliqué que je n’ai même jamais le temps de faire un point sur moi…

J’ai retourné le truc tout l’après-midi (oui, bon, j’ai un peu bossé aussi) pour finalement décider que non, je n’arrêterais pas de parler. Qu’elles mettent un voile sur leur vie privée si elles voulaient, moi j’avais besoin de tout exposer, là, comme ça.
Le soir même j’appelais Marilou pour discuter de comment ré-aborder Raphaël.
Chassez le naturel…
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